Citations correspondant à « sevré » : 10 citations trouvées dans le Littré
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L'honneur.... Qui trahit notre espoir, qui sèvre nos désirs RÉGNIER Sat. VI sevrer
Goules, dont la lèvre Jamais ne se sèvre Du sang noir des morts ! HUGO Ball. 14 goule
Moi donc, qui connais peu Phébus et ses douceurs, Qui suis nouveau sevré sur le mont des neuf Soeurs BOILEAU Disc. au roi. sevré, ée
[Gens] Qui ne sauraient souffrir qu'un autre ait les plaisirs, Dont le penchant de l'âge a sevré leurs désirs MOLIÈRE Tart. I, 1 sevrer
Il faut avoir attention, lorsqu'on sèvre les jeunes poulains, de les mettre dans une écurie propre, qui ne soit pas trop chaude BUFFON Quadrup. t. I, p. 23 sevrer
Comme on sèvre les enfants, lorsqu'il est temps de leur ôter le lait pour leur donner des aliments solides FÉNELON Tél. XXIV sevrer
On sèvre trop tôt les enfants ; le temps où on doit sevrer est indiqué par l'éruption des dents, et cette éruption est communément pénible et douloureuse ROUSSEAU Ém. I sevrer
Autant que je les sèvre [les pensionnaires de Saint-Cyr] de tous les plaisirs de dehors, autant suis-je soigneuse de leur en procurer au dedans MAINTENON Lett. au card. de Noailles, 18 juin 1711 sevrer
Va-t'en vite ; je vois bien que cette maladie reculera bien les noces. - Et c'est ce qui me fait enrager ; je croyais refaire mon ventre d'une bonne carrelure, et m'en voilà sevré MOLIÈRE le Médecin volant, 3 carrelure
Dès le temps du premier âge, on a soin de séparer les poulains de leur mère ; on les laisse teter pendant cinq, six ou tout au plus sept mois ; car l'expérience a fait voir que ceux qu'on laisse teter dix ou onze mois ne valent pas ceux qu'on sèvre plus tôt BUFFON Quadr. t. I, p. 20 poulain [1]